L’album de cette semaine est sorti au début de ce mois. Je veux parler du dernier opus éponyme de Renaud Séchan. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était attendu avec impatience depuis environ 10 ans par les fans (si l’on considère Molly Malone comme un cas à part, étant constitué uniquement de reprises). J’avais une certaine appréhension, étant donné le long passage à vide qu’il a traversé.
Alors quand j’ai entendu Ta batterie, avec sa voix particulièrement éraillée comme un vinyle aux sillons trop creusés, j’étais mitigé. Mais une fois cette première surprise passée, une fois l’album dompté, j’ai pu en saisir toute l’essence, me baladant entre chansons plus intimes et les thématiques qui ont toujours tenu Renaud à cœur. D’une fois qu’on se laisse prendre par l’ambiance nostalgique, la magie opère, comme si on rencontrait par hasard un vieil ami perdu de vue depuis trop longtemps.