J’ai découvert Swallow the Sun il y a quelques années et je dois avouer que j’ai été immédiatement subjugué par leur doom bien oppressant. En plus, ils ont trouvé le nom parfait pour un tel groupe: de leurs titres aux jaquettes en passant bien évidemment par les textes et mélodies, il n’y a pas un rayon de soleil qui entre ici. L’album que je vous propose aujourd’hui est leur premier opus. Seulement 8 titres le composent, mais leur longueur compense ce manque.

Au niveau des thématiques on retrouve les  évocations de tristesse, de deuil et de désespoir. Mélangé aux rugissements plutôt qu’aux cris, cela nous permet de ressentir la souffrance de la bête à l’agonie. La batterie est mixée en retrait, ce qui lui permet de servir de support au reste des instruments plutôt qu’à étouffer les sons. Quant aux textes, ils cadrent parfaitement avec l’atmosphère lourd que le groupe cherche à développer:

The skies blow the last light away
Summer exists only in the writings of the wise
We prepare for our final run
When the winter swallows the sun

Silence of the Womb

Bref, excusez-moi si le ciel dominical biennois n’inspire à guère plus joyeux. Un jour, je vous proposerai des sons un peu plus enjoués. Un jour, ou peut-être une nuit…