Otep est un groupe de nu metal américain, qui officie depuis 2002. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de leur quatrième album, Smash the control machine sorti en 2009. Je dis leur, mais il conviendrait presque de dire son album, vu que le nom du groupe a été donné par le prénom de la chanteuse, Otep Shamaya. Tant par la forme que par le fond, elle donne ici dans la protestation sociale, l’anti-establishment et la forge d’une identité décidée plutôt qu’imposée.

Rise, Rebel, Resist, le premier titre, est donc une parfaite introduction à cet album avec son refrain entêtant et ses paroles percutantes. Dans la même veine, la chanson-titre invite à déboulonner le système poussant à la consommation, qui sauve les banques et noie ses clients. Numb & dumb évoque la drogue et son côté anesthésiant, mais aussi les médicaments et dans une moindre mesure, la religion (Oh sweet scarecrow in the sky… You have all the answers but we will never die…)

Dans la deuxième partie de l’album, parmi les morceaux marquants, on ne saurait omettre Kisses and Kerosene. Ici pas de chant, juste Otep qui parle la voix habillée par des sons d’ambiance plutôt chaotiques. Elle nous parle des tortures qu’elle voudrait infliger à quelqu’un qui lui a fait du mal dans le passé, comme pour rééquilibrer le monde.

Puis il y a la balade Ur a WMN now… La douceur de la mélodie et du chant ne peut qu’entrer en contraste avec la cruauté des paroles:

Good girls hold real still
Surrender your free will
They cracked the crown
To pluck the pearl

Here, on the jagged edge of the world
You’re a woman now
You’ve become a woman now

Ur a WMN now

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