Dead soul est un grou­pe de rock blue­sy venant de Suè­de. Leur album In the Dark­ness est sor­ti en 2013 et les thè­mes des chan­sons tou­chent sou­vent à la reli­gion,  l’auteur ayant bien bai­gné dans ce milieu étant plus jeu­ne. Le mor­ceau d’ouverture, Hounds of hell, nous ouvre les por­tes de l’album avec son ryth­me entê­tant et gras. Ils enchaî­nent alors sur Burn fore­ver, titre évo­quant la dam­na­tion éter­nel­le.

À la mi-album, The patient, on sem­ble entrer dans une sor­te de déli­re para­noïa­que, le pro­ta­go­nis­te s’entretient avec un psy, lui confiant qu’il res­sent quel­que cho­se de noir gran­dir en lui (et qui fini­ra par le dévo­rer plus tard). L’ambiance trip­py du mor­ceau col­le par­fai­te­ment à cet­te ambian­ce. Il est sui­vi de l’agité Dead hou­se, com­me si ce mélan­ge chaud/froid avait été cal­cu­lé pour ren­dre le mor­ceau plus per­cu­tant qu’il ne l’est déjà.

Puis arri­ve mon mor­ceau pré­fé­ré de l’album, Lost my will. La voix cha­lou­pée accom­pa­gné d’un tem­po lent ne peut que nous entraî­ner mal­gré nous dans les abî­mes en com­pa­gnie du per­son­na­ge.

Eve­ry lit­tle thing is going down the drain
If this conti­nues I’ll go insa­ne
My soul is bla­ck, my heart is set in sto­ne
I’m no good honey, I’m bad to the bone

Lost my will
Lost it along the way
And I’ve rea­ched the end
All I can do is pray

Lost my will

L’album se clô­tu­re avec Asy­lum, fai­sant écho aux deux mor­ceaux pré­cé­dents, le pro­ta­go­nis­te a fait face à ses péchés et l’absence de divi­ni­té l’empêchant de les absou­dre a ache­vé de le ren­dre fou.