Steven Wilson est un artiste assez prolifique avec entre autres 10 albums avec Porcupine Tree, 5 avec Blackfield, et 5 en son nom propre. L’album dont je vais vous parler aujourd’hui est Grace for drowning, son 2ème solo. Le rock progressif de Wilson est exécuté et écrit à la perfection, se nourrissant d’autres genres, comme le jazz, pour nous prendre dans la toile de sa mélancolie.

Au niveau des morceaux, on a notamment le droit a de superbes pistes instrumentales, comme le délicat Belle de jour ou le morceau d’ouverture sur lequel apparaissent quelques vocalises et qui donne son titre à l’album. Sectarian, lui est beaucoup plus dynamique.  Raider Prelude quant à lui, pose l’ambiance pour Raider II, le titre le plus long de l’album qu’on trouvera un peu plus loin. Ce dernier vous laissera une impression impérissable. Débutant par quelques notes de piano et une voix à peine susurrée, vous serez vite pris dans un voyage de plus de vingt minutes. S’il devait n’y avoir qu’un morceau dans tout l’album à écouter, ça serait probablement celui-là, tant il le résume bien.

Mais bien mal vous en prendrait, car cet album recèle d’autres perles. Postcard, par exemple, m’a fait l’effet d’un coup de foudre. Clavier et cordes entament seuls le morceau, puis explosion avec les chœurs et arrêt brutal pour finir sur une mélodie très ralentie. presque mourante.

I’m the one you always seem to read about
The fire inside my eyes has long gone out
There’s nothing left for me to say or do
’cause all that matters disappeared when I lost you…

Postcard

Je crois que Grace for drowning est un de ces albums qui n’est pas forcément accessible entièrement à la première écoute, mais pour peu qu’on passe ce cap, ce n’est que du bonheur. Alors faites du bien à vos oreilles et allez découvrir cet album.